Soulagement en entrant dans une Maroquinerie copieusement remplie : Pour son premier concert parisien, Andy Allo se produit avec une formation de huit musiciens (dont une section de quatre cuivres). En guise du show unplugged redouté, la songwriter révélée par Prince en 2011 offre à la capitale plus de deux heures de musique et sa meilleure chanson en introduction, « When Stars Collide ». Forcément, ce sont les titres forts de Superconductor, son deuxième album téléguidé par Paisley Park, qui constituent les temps forts de la soirée en partie grâce à un groupe hexagonal de fortune au dynamisme et au groove convaincants.En revanche, les minauderies vocales d’Andy Allo et un choix de reprises hyper-convenues (« Hold On I’m Coming » et « My Sharona », la vieille scie de The Knack), voire mièvres (Marvin Gaye a dû faire quelques loopings dans son cercueil en écoutant son « Let’s Get It On »), révèlent les carences d’une artiste somme toute enthousiaste et généreuse. Au final, ce premier concert parisien reste à l’image de Superconductor : de jolis moments, quelques maladresses, une véritable sincérité, mais aussi l’impression que l’impact de la chose ne devrait pas dépasser la sphère des ravis de la crèche Princière.

Setlist :

  • When Stars Collide
  • Waiting in vain
  • Hooked
  • Nothing More
  • Come Home to Me
  • Hold On, I’m Coming/Soul Man
  • Yellow Gold
  • If I Was a King
  • My Sharona/I Want You Back
  • Band Jam
  • People Pleaser
  • I Want Love
  • Pharoah (acoustic)
  • One Step Closer (acoustic)


Thanks Chris